Savoir comment réagir en cas de brûlure est primordial pour limiter la douleur et aider la peau à se régénérer au mieux. Les bons gestes dépendent de la cause de la brûlure, ainsi que de son intensité. Découvrez nos conseils pour bien prendre en charge une brûlure et accélérer la réparation épidermique.
Brûlures de la peau : causes et gravité
Le terme brûlure de la peau englobe des réalités bien différentes. Les brûlures peuvent avoir différentes origines (thermique, rayonnement, chimique…). Leur gravité est évaluée par degré afin d’appliquer le bon traitement selon l’intensité de la brûlure cutanée.
Les principales causes de brûlures cutanées
La brûlure est une lésion de la peau qui peut avoir différentes causes. Elle peut provenir :
- D’une brûlure directe, par exemple en touchant une surface chaude comme le four, le fer à repasser ou une cigarette ;
- D’un rayonnement ultra-violet. Les plus fréquents sont bien sûr les coups de soleil, qui surviennent après une exposition prolongée au soleil sans protection de la peau au préalable. Dans ce cas, la brûlure se fait ressentir quelques heures plus tard.
- D’un rayonnement ionisant : par exemple, des séances de radiothérapie peuvent être sources de brûlures. On parle alors de radiodermite, et la sensation se rapproche de celles de coups de soleil.
Plus rarement, la brûlure peut être provoquée par une exposition chimique, une explosion ou une électrisation. Des frictions répétées, comme un vêtement qui frotte sur la peau peuvent également provoquer des irritations semblables à des brûlures.
Les brûlures les plus graves sont celles qui surviennent au niveau des yeux, du nez, des mains, des organes génitaux et sur l’intérieur des cuisses.
Les différents degrés de brûlures cutanées
Pour évaluer l’intensité d’une brûlure, on utilise une classification par degré. On parlera de degré superficiel ou profond selon la gravité de la lésion.
- Au premier degré, la brûlure reste superficielle. La peau est rouge, douloureuse au toucher ou sous le frottement des vêtements. Elle est sèche mais ne s’accompagne pas de cloques. Le coup de soleil superficiel est un bon exemple de brûlure au premier degré.
- Au deuxième degré superficiel, la peau rouge et gonflée. Elle suinte, et des cloques contenant du liquide sont apparues. La brûlure est très douloureuse. La douleur, bien que désagréable, témoigne d’un diagnostic plutôt encourageant : les terminaisons nerveuses fonctionnent parfaitement et seules les couches superficielles de la peau sont atteintes.
- Au deuxième degré profond, la couche profonde du derme est touchée, tout comme une partie des terminaisons nerveuses. Cela se traduit par des lésions peu sensibles et une peau brûlée de couleur pâle sous les cloques.
- La brûlure au troisième degré est la plus grave. La plaie est brune ou noire et apparaît en forme de creux. La peau autour est gonflée, mais ne présente pas de cloques. En cas de brûlure au troisième degré, les nerfs sont détruits. C’est pourquoi la douleur n’est ressentie que sur les pourtours de la plaie. Les muscles et les os peuvent être touchés. Ce type de brûlure laisse presque systématiquement des cicatrices sur la peau. Ces marques peuvent toutefois être atténuées en utilisant des soins dédiés.
On va également évaluer la sévérité de la brûlure par le pourcentage de surface de peau atteint. Les brûlures sont considérées comme mineures si elles couvrent moins de 10% de la surface corporelle, et graves au-delà de 10%.
Il est important de bien identifier le degré d’atteinte car la conduite à avoir ne sera pas forcément la même selon l’intensité de la brûlure cutanée. Que faire alors pour soulager une brûlure superficielle ou une brûlure plus grave et aider la peau à se régénérer ?