On s’en régale au petit-déjeuner, on profite de tous ses bienfaits en cosmétiques, on l’utilise pour traiter des plaies et des brûlures ou pour calmer une gorge irritée…
le miel est un véritable trésor de la ruche, qui fait l’unanimité ! Mais savez-vous exactement comment les abeilles fabriquent le miel ?
On vous détaille aujourd’hui ce processus fascinant, du butinage de la fleur jusqu’à la création de cette précieuse substance sucrée.
De la fleur à la ruche : la fabrication du miel
Première étape : la récolte du nectar
Le nectar, c’est un peu la matière première du miel. Il est secrété par les fleurs pour attirer les insectes pollinisateurs et assurer leur reproduction.
Et oui, pour se reproduire, les fleurs ont besoin d’un petit coup de main : il faut que le pollen rentre en contact avec le pistil, à la façon du spermatozoïde qui rencontre l’ovule.
Comme elles ne peuvent pas bouger, les fleurs comptent sur le vent (avec des résultats très aléatoires), ou mieux, sur les insectes pollinisateurs, comme les abeilles, les guêpes et les papillons, pour jouer ce rôle de vecteur et faire se rencontrer pollen et pistil.
En sécrétant du nectar, sorte d’eau sucrée, ces fleurs dites mellifères vont attirer les insectes pollinisateurs qui vont sans s’en rendre compte accrocher du pollen à leurs pattes et le déposer quelques plants plus loin.
A la différence des papillons, les abeilles butineuses ne vont pas avaler complètement le nectar : elles vont l’aspirer et le conserver dans leur jabot, une sorte d’estomac. C’est ici que commence sa transformation chimique.
Comment ? Grâce à une enzyme présente dans la salive des abeilles, l’invertase. Cette dernière va transformer le nectar, principalement composé d’eau et de saccharose, en sucres plus simples et directement assimilables par l’organisme : le glucose et le fructose.
Il va également être asséché, ce qui augmente sa concentration en sucre et modifie sa texture.
A leur retour à la ruche, les abeilles butineuses vont passer le relais aux abeilles receveuses : elles se délestent de leur précieuse cargaison en régurgitant le nectar dans le jabot de l’abeille receveuse.
Le rôle des abeilles receveuses et ouvrières
La transformation du suc en miel continue avec les abeilles receveuses et les abeilles ouvrières.
La précieuse substance va passer de jabot en jabot et les sucres continuent de se transformer.
Et comme la nature est bien faite, une deuxième enzyme va à son tour changer le glucose en acide gluconique et en peroxyde d’oxygène.
Le premier a pour rôle de maintenir les bactéries à l’écart, tandis que le second va protéger le miel. Ce sont d’ailleurs ces enzymes qui vont lui conférer les propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires qu’on lui connaît.
Le dépôt du miel dans la ruche
A ce stade, le nectar est quasiment transformé en miel : il est temps de le déposer dans les alvéoles, préparées par les abeilles bâtisseuses, et de passer le relais aux abeilles ventileuses. Celles-ci vont finir d’assécher le nectar pour que la substance devienne plus riche et plus épaisse.
Placées à l’entrée de la ruche, elles vont battre des ailes pour la ventiler, diminuer le taux de CO2, et refroidir la température, ce qui va également favoriser l’évaporation du nectar.
Une fois sec, les abeilles vont refermer les alvéoles avec une fine couche de cire imperméable. Le but ? Protéger leur précieuse substance de l’humidité. L’invertase, l’enzyme qui permet de transformer le nectar en miel, continue d’agir tout au long de la maturation.
On la retrouvera même dans notre pot de miel !
L’heure de la récolte
Une fois arrivé à maturité, c’est-à-dire quand le taux d’humidité dans le miel atteint environ 18%, l’apiculteur procède à son extraction, en veillant à laisser suffisamment de substance pour que les abeilles puissent se nourrir.
Après plusieurs mois de dur labeur, le miel est enfin prêt à être consommé ou utilisé !
L’abeille, petite mais courageuse !
La fabrication du miel est un travail de longue haleine. Notre travailleuse acharnée doit butiner environ 500 fleurs pour récolter seulement 25 mg de miel.
Pour en produire 500 g, elle devra donc effectuer 20 000 allers retours ce qui équivaut presque au tour de la planète et travailler pendant près de 7000 heures.
On parie que désormais vous ne les verrez plus comme avant 😉
Les différents types de miel et leurs vertus
On parle souvent du miel comme d’une substance unique, on devrait pour être exacts parler de miels au pluriel, car il existe un grand nombre de variétés : miel d’acacia, de sapin, de montagne...
La dénomination va dépendre du type de végétaux principalement situés autour de la ruche. Par exemple, si de nombreux châtaigniers se trouvent à proximité de la colonie, on considérera que le miel produit est du miel de châtaignier.
L’apiculteur peut déplacer ses ruches d’une année à l’autre pour varier le type de miel.
Le même principe s’applique pour le bio : les colonies doivent être placées dans un environnement « nature », et être entourées à trois kilomètres à la ronde de cultures bio, raisonnées ou de zones non traitées (forêt, prairies...) pour prétendre au label.
Le miel, tout comme la propolis et la gelée royale est bien connu pour booster les défenses immunitaires et renforcer l’organisme : consommé régulièrement (en quantités raisonnables tout de même !), c’est un précieux allié pour vous aider à traverser l’automne et l’hiver sans passer par la case virus.
Il faut savoir que chaque type de miel a ses particularités et ses propriétés, il peut donc être intéressant de varier les types de miels selon les besoins de son corps.
Quelques exemples :
- Le miel d’acacia, de couleur blonde, est très liquide. Il est parfait pour une utilisation en cuisine, ou pour sucrer une tisane. Il favorise le transit et fortifie la flore intestinale.
- Le miel de châtaignier est couleur marron foncé. Fort en goût, il est bien connu pour tonifier les veines et favoriser une bonne circulation sanguine. Il améliore également le fonctionnement du foie et de l’estomac.
- Le miel de lavande, de couleur claire lorsqu’il est liquide, sa couleur s’éclaircit encore une fois cristallisé. Il agit positivement sur les troubles cardiaques et respiratoires.
Le miel, un actif précieux en cosmétique
Chez Alvadiem, nous avons repéré très tôt les vertus des actifs issus de la ruche (propolis, gelée royale, miel…) sur la peau, les cheveux ou encore les ongles.
Nous les avons intégrés dans nombre de nos produits pour vous faire profiter de leurs bienfaits. Parmi nos soins au miel, nous pouvons citer :
- Le Gommage Pieds ou la Crème Hydratante pour les Mains. Leur actif star ? Le miel d’acacia, aux propriétés hydratantes : il retient l’eau dans la peau, et lui apporte confort et douceur.
- Le soin Apigel Régénérant, qui contient du miel de thym, un miel de référence quand on souhaite encourager la cicatrisation épidermique, soulager et apaiser une peau sensible.
- La Crème Philomiel Douceur Pieds et la Crème Réparatrice Mains et Ongles, toutes deux à base de miels monofloraux. Ce cocktail de miels issus de différentes fleurs nourrit la peau en profondeur et la préserve de la déshydratation.